Pharmacie centrale: Aucun médicament n’est en rupture de stock
Béchir Yarmani, directeur général de la Pharmacie centrale, a assuré, dans Midi Show de ce lundi, que le stock de médicaments fait l'objet d'un suivi continu, niant catégoriquement la rupture de stock de n'importe quel type de médicaments (en référence aux informations relayées, récemment, à ce sujet).
Il a précisé qu'une équipe travaille quotidiennement sur les médicaments en pénurie, ajoutant que les demandes d'approvisionnement pour l'année 2022 ont été déposées, auprès des fournisseurs.
Dans le même sens, Béchir Yarmani a expliqué que les médicaments manquants pour la Pharmacie centrale signifient que leur stock est en pénurie, sur une période de trois mois.
"La situation concernant les médicaments n'est pas aussi dangereuse que certains le prétendent, mais en même temps, elle n'est pas confortable. Elle est plutôt en évolution", a-t-il affirmé.
Il a, également, attribué l'enregistrement de manque de certains médicaments à la situation du marché mondial, qui a modifié le plan de distribution.
Au niveau national, Yarmani a expliqué que la situation financière de la Pharmacie a changé la relation avec les fournisseurs et les laboratoires, notamment en ce qui concerne les dettes.
"Avant 2015, la Pharmacie centrale n'avait pas de dettes, mais aujourd'hui la situation a changé et des redevances de 650 et 700 millions de dinars se sont accumulées", a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Béchir Yarmani a déclaré que la contrebande et la spéculation sont un grand problème dans le domaine des médicaments, soulignant la nécessité de trouver une solution à ce problème avec lequel la Pharmacie centrale n'a rien à voir.
Pour conclure, le patron de la Pharmacie centrale a évoqué le manque d'insuline, précisant que les quantités qui seront distribuées sur le marché, ont été fixées et que depuis le 19 novembre, elle à commencé à être distribuée aux fournisseurs.